Les films de « stoner » se sont fait une place à part entière à partir des années 1970, lorsque le premier film de stoner est sorti sur grand écran. Au fil du temps, le film Up in Smoke de 1978, qui était un film sur l’herbe, est passé d’un souvenir de stoner à l’un des classiques du High Times. Avez-vous entendu parler de Cheech et Chong ? Ces acteurs aux yeux rouges ont ouvert la voie à une diffusion régulière de films de stoner qu’aucun hippie ne pouvait manquait – pas même votre mère.
Aux états-unis, le cannabis est de plus en plus accepté et répandu. De fait, de plus en plus de comédies sur le thème ont vu le jour. Alors que l’on pensait que James Franco ne pourrait pas se surpasser dans le rôle du drogué par excellence dans Pineapple Express, il a fait son retour dans This is the End en 2013. Après s’être défoncés, Seth Rogen et Jay Baruchel se rendent à une fête excentrique organisée par James Franco, où Seth s’efforce de fusionner ses anciens et nouveaux amis alors que le monde part en vrille. Un énorme trou de l’enfer engloutit la plus grande partie de la fête, laissant les survivants se battre pour de l’herbe, une Milky Way, et pour savoir qui a le droit d’uriner à la place de Franco.
Quelques années plus tôt, la trilogie Harold & Kumar reste un « must smoke and see ». Mais attention, il y a autant de pénis en 3D que de cannabis dans le dernier épisode, A Very Harold & Kumar 3D Christmas, sorti en 2011.
En parlant de séries flamboyantes, en juin 2018, Ice Cube termine le scénario de Last Friday, le quatrième film de la franchise Friday. Si êtes amateur de hip-hop pour regarder votre film de stoner, Redman et Method Man deviennent des Cheech & Chong hip-hop dans leur classique How High. Apportez les blunts.
Vous souhaitez vous faire une séance ciné sous le signe du 420 ? Préparez vos pop-corn et inspirez vous de cette liste des meilleurs films de stoner de tous les temps.
Cheech And Chong’s Next Movie (1980)
A tout seigneur tout honneur, voici les précurseurs de ce mouvement de stoner movie : Cheech and Chong !
Directeur : Tommy Chong
Avec : Cheech Marin, Tommy Chong, Evelyn Guerrero, Edie McClurg, Paul Reubens
Réplique la plus défoncée : « La responsabilité est une lourde responsabilité ! »
Stoner mexicano-américain stéréotypé + stoner américain stéréotypé x blagues sur l’herbe, blagues sous la ceinture et quelques chansons = FTW.
Par la suite, on les retrouvera souvent dans des caméos d’autres films, notamment Cheech dans le film de Rodriguez « Till dusk from dawn » entre prêtre armé et prêt à en découdre face à une armée de vampires. Le film n’est pas directement un film de stoner mais tout à fait adapté pour une bonne soirée !
Soul Plane (2004)
Directeur : Jessy Terrero
Avec : Snoop Dogg, Tom Arnold, Kevin Hart, Method Man, Mo’Nique, Brian Hooks, Arielle Kebbel
Réplique la plus stupéfiante : « Testicules, un-deux. Testicules, un-deux. », cf l’extrait ci-dessous :
Si Soul Plane, comme plusieurs autres titres de cette liste, a d’abord été accueilli par des critiques négatives lors de sa sortie en 2004, le film a connu une seconde vie en tant que classique du stoner. Notamment, la comédie menée par Snoop Dogg et Tom Arnold est une des premières entrées dans la filmographie de Kevin Hart, qui s’est élargie depuis, et est arrivée la même année que son rôle dans Along Came Polly.
Smiley Face (2007)
Directeur : Gregg Araki
Avec : Anna Faris, Adam Brody, Roscoe Lee Browne, John Krasinski, Danny Masterson, Jane Lynch.
La réplique la plus stupéfiante : « Les gens me demandaient : « Jane, pourquoi avez-vous une photo du président Garfield sur votre cheminée ? » et je répondais : « Parce que j’aime les lasagnes, bien sûr ».
Dans le film Smiley Face de Gregg Araki, Anna Faris incarne une jeune actrice du nom de Jane F, qui, comme le montre la bande-annonce ci-dessus, aime beaucoup s’adonner à la consommation d’herbe.
Contrairement à plusieurs films de stoners, Smiley Face a reçu de bonnes critiques lors de sa sortie en 2007. Araki fût même invité pour La Quinzaine du Festival de Cannes, de Sundance, Toronto et bien d’autres !
Cette comédie marque également la dernière apparition au générique du regretté Roscoe Lee Browne, qui narre les mésaventures de Jane F.
Friday After Next (2002)
Directeur : Marcus Raboy
Avec : Ice Cube, Mike Epps, John Witherspoon, Don « D.C. ». Curry, Anna Maria Horsford, Katt Williams
Réplique la plus défoncée : “All I want, Santa Claus, is two fat bitches and a bag of weed and two bags of chips to give to the fat bitches.”.
Dernier volet de la trilogie initiale du Vendredi, qui a débuté en 1995 avec l’original dirigé par Ice Cube et Chris Tucker et s’est poursuivie en 2000 avec « Next Friday », « Friday After Next » voit le personnage de Cube, Craig, travailler comme agent de sécurité après le cambriolage de son appartement avec le personnage de Epps, Day-Day.
Le cambriolage en question a lieu la veille de Noël, faisant de « Friday After Next » une sorte de comédie de vacances. Dans les années qui ont suivi la sortie de la comédie, on a continué à parler de la possibilité de faire revivre la franchise cinématographique.
Friday (1995)
Directeur : F. Gary Gray
Avec : Ice Cube, Chris Tucker, Nia Long, Tom Lister Jr., John Witherspoon
Réplique la plus défoncée : « Je sais que tu ne fumes pas d’herbe, je le sais, mais je vais te faire planer aujourd’hui, parce qu’on est vendredi, que tu n’as pas de boulot et que tu n’as rien à faire ».
Au début des années 90, Ice Cube était au sommet de son art. Entre deux albums de Gangsta rap, il trouve le temps de coécrire et de jouer dans ce classique de la banlieue.
Friday ne tient pas vraiment à son intrigue, mais plutôt aux personnages du quartier : Ezal, un drogué, le pasteur Clever (Bernie Mac, R.I.P.), ou Deebo, la brute légendaire. Il y a tellement de répliques cultes que l’on pourrait se demander : Chris Tucker est-il un génie de l’improvisation ou DJ Pooh et Ice Cube sont-ils des génies du scénario ?
How High (2001)
Directeur : Jesse Dylan
Avec : Method Man, Redman, Obba Babatundé, Lark Voorhies, Mike Epps
Réplique la plus défoncée en VO car la blague ne marche plus en français : « I figure if I study high, take the test high, get high scores! ».
Method Man et Redman ont utilisé leur notoriété en tant que rappeurs fumeurs de pétards pour réaliser cette comédie terriblement divertissante sur deux fumeurs qui vont à Harvard et explosent l’endroit après avoir réussi leurs examens d’entrée à l’université avec l’aide d’un ami ringard.
Mais rassurez-vous, How High est bourré de blagues sur l’herbe, de nanas sexy qui aiment aussi l’herbe et des tout un tas de protagonistes à l’air idiot à force d’abuser un peu trop de l’herbe.
Si vous êtes amateur de hip-hop, de weed et d’un poil de nostalgie du début des années 2000, époque encore légère comparée à ces derniers temps, ce film est pour vous !
Super High Me (2007)
Directeur : Michael Blieden
Starring : Doug Benson
La phrase la plus défoncée : « Je vais fumer de l’herbe tous les jours pendant 30 jours, j’essaierai de me souvenir de le filmer, et mon film s’appellera Super High Me ou Business As Usual ; je n’ai pas encore décidé ».
Super High Me suit un stoner, le comédien Doug Benson, dans son périple de 30 jours de sobriété suivis de 30 jours à fumer toute la journée, tous les jours. Il subit des tests « avant et après » qui vont de l’examen d’entrée à la capacité psychique. Sacré programme !
Tout ce que le type de Super Size Me a fait, c’est nous faire culpabiliser, ou nous donner une prise de conscience, sur le fait de manger de la malbouffe dans une institution américaine.
En sera t-il de même avec notre plante préférée ? Réponse après le film !
Billy Madison (1995)
Directeur : Tamra Davis
Avec : Adam Sandler, Bradley Whitford, Josh Mostel, Bridgette Wilson, Norm Macdonald, Darren McGavin.
Réplique la plus stupéfiante : « C’est ça, papa ? Le pingouin t’a dit de faire ça ? »
Adam Sandler est au mieux de sa forme dans le rôle de Billy, un gosse de riche de 27 ans, sans but et avec un retard de développement, qui doit passer l’école primaire, le collège et le lycée afin de garder le contrôle de l’entreprise de son père face à son ennemi juré. Un grand homme dans un petit siège – HA ! Hey, la simplicité est bonne, surtout après cinq rips de bong.
Dude, Where’s My Car? (2000)
En français : « Eh mec ! Elle est où ma caisse ? »
Directeur : Danny Leiner
Avec : Ashton Kutcher, Seann William Scott, Kristy Swanson, Jennifer Garner, Marla Sokoloff
Réplique la plus stupéfiante : « Attends une seconde, récapitulons. La nuit dernière, nous avons perdu ma voiture, nous avons accepté de l’argent volé à une strip-teaseuse transsexuelle, et maintenant des nerds de l’espace veulent que nous trouvions quelque chose que nous ne pouvons pas prononcer. Je déteste dire ça, Chester, mais peut-être qu’on devrait arrêter de fumer. »
Cette réplique résume assez bien l’histoire de nos deux compagnons.
Considérez « Dude, Where’s My Car ? » comme l’ancêtre de The Hangover en version enfumée. Sauf qu’au lieu de perdre leur meilleur ami, Ashton Kutcher et Seann William Scott perdent la voiture de Kutcher et se font faire les tatouages les plus stupides possibles pendant leur nuit de folie. Cela montre bien que les drogues peuvent vous faire faire des choses stupides et donner lieu à des films encore plus stupides.
On pourrait aussi comparer le film à une sorte de « Dumb and Dumber » version stoner.
TED (2012)
Réalisateur : Seth MacFarlane
Avec : Mark Wahlberg, Mila Kunis, Seth MacFarlane, Joel McHale, Giovanni Ribisi
Réplique la plus stupéfiante : « J’ai trouvé mes clés de voiture. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que c’est une merde ? »
Seth MacFarlane, le réalisateur de Family Guy, crée le film de stoner le plus irréaliste qui soit, mettant en scène un ours en peluche blasphémateur et amateur de bang, « Ted ».
Le meilleur ami John Bennett, joué par Mark Wahlberg, est continuellement tiré vers le bas par son ours délaissé, ce qui énerve sa petite amie Lori Collins, jouée par Mila Kunis. L’échange entre les deux personnages à l’accent bostonien est assez malpoli mais fonctionne.
Jay And Silent Bob Strike Back (2001)
Directeur : Kevin Smith
Avec : Jason Mewes, Kevin Smith, Ben Affleck, Eliza Dushku, Shannon Elizabeth, Will Ferrell, Ali Larter, Jason Lee, Chris Rock, Jennifer Schwalbach Smith
Réplique la plus stupéfiante : « Non, vous ne me comprenez pas, Prince Vaillant. Je dis, si tu étais un mouton, est-ce que tu baiserais un mouton, si tu étais un autre mouton ? »
On retrouve les héros de Mall Rats dans de nouvelles aventures farfelues, cette fois-ci en dehors du centre commercial.
Même si l’intrigue est à peine ficelée, il vaut la peine de le regarder juste pour un casting original et un caméo de Ben Affleck.
A Very Harold & Kumar 3D Christmas (2011)
Directeur : Todd Strauss-Schulson
Avec : John Cho, Kal Penn, Neil Patrick Harris, Danneel Harris, Paula Garcés, Danny Trejo, Amir Blumenfeld, Thomas Lennon
Réplique la plus stupéfiante : « J’ai tiré sur le Père Noël en plein visage. Il est réel, et je lui ai tiré dans la figure. »
L’une de mes franchises préférées avec ici, l’ultime volet de la trilogie.
Quelle est la meilleure façon pour les créateurs de la franchise Harold & Kumar, et les scénaristes Jon Hurwitz et Hayden Schlossberg, de marier l’herbe en ces fêtes de fin d’année ?
En demandant au Père Noël de bénir les gars avec un blunt de la taille d’un Shake Weight, bien sûr.
C’est ce genre d’esprit sophomore qui fait de A Very Harold & Kumar 3D Christmas la meilleure comédie de stoner depuis des années, en plus de l’utilisation la plus ridiculement hilarante de la technologie 3D.
J’ai toujours une petite préférence pour le premier volume, Harold et Kumar chasse le burger, mais ce dernier épisode est une alternative parfaite pour passer un Noël sous le signe du 420.
This is the End (2013)
Réalisateur : Evan Goldberg, Seth Rogen
Avec : James Franco, Jonah Hill, Seth Rogen, Jay Baruchel, Danny McBride, Craig Robinson, Michael Cera, Emma Watson
Réplique la plus défoncée : « Hé, est-ce que cette coke sent bizarre ? »
Seth Rogen, l’un des réalisateurs les plus prolifiques lorsqu’il s’agit de sortir des films sur le thème du Cannabis revient avec ce nouvel opus.
This is the End est un film sur une bande d’acteurs bien-pensants qui jouent leur propre rôle.
L’intrigue de la fin du monde comprend Craig Robinson chantant « Take your panties off » aux côtés de Rihanna, Kevin Hart poussant Aziz Azari dans un puits de la mort et un exorcisme inquiétant mais comique de Jonah Hill.
Fast Times At Ridgemont High (1982)
Directrice : Amy Heckerling
Avec : Sean Penn, Jennifer Jason Leigh, Judge Reinhold, Phoebe Cates, Brian Backer, Robert Romanus, Ray Walston
Réplique la plus défoncée : « Tout ce dont j’ai besoin, ce sont des vagues savoureuses, un buzz frais, et je suis bien ».
Les téléspectateurs d’hier et d’aujourd’hui sont tombés sous le charme de Phoebe Cates et de son minuscule bikini rouge. On pourrait même dire qu’elle les a fait, planer, presque autant que Jeff Spicolo (Sean Penn) l’est au quotidien.
Dans cette comédie pour adolescents pleine de personnages mémorables, le surfeur Spicoli constamment sous l’effet de la weed, est ici la star de l’humour, même s’il est le pire cauchemar des professeurs (parole de M. Hand).
L’occasion de voir un film aujourd’hui vintage et re(?)-découvrir un guilleret Sean Penn 😀
Super Troopers (2001)
Directeur : Jay Chandrasekhar
Avec : Jay Chandrasekhar, Kevin Heffernan, Steve Lemme, Paul Soter, Erik Stolhanske, Brian Cox, Marisa Coughlan.
Réplique la plus stupéfiante : « Les Snozzberries ont le goût des Snozzberries. »
Si vous traversez un jour la campagne du Vermont en direction du Canada, vous feriez mieux de cacher votre reserve.
Les hilarants patrouilleurs de l’autoroute due Broken Lizard passent tout le film à pourchasser des singes dealers de drogue, à se bagarrer avec les flics locaux et à embêter les drogués juste pour le plaisir.
Don’t Be A Menace to South Central While Drinking Your Juice In The Hood
Directeur : Paris Barclay
Avec : Shawn Wayans, Marlon Wayans, Bernie Mac, Suli McCullough, Helen Martin, Chris Spencer, Antonio Fargas, Vivica A. Fox, Keenen Ivory Wayans, LaWanda Page
Réplique la plus stupéfiante : « Je vois que vos hobbies incluent ‘boire’, fumer de l’herbe, et toutes sortes de mauvaises choses' ».
Un film des frères Wayans un peu moins connu que le fameux Scary Movie.
Il s’agit d’une parodie de tous les films de quartier classiques sortis entre 1985 et 1995.
Cela signifie : Juice, Jungle Fever, South Central, Higher Learning, Do The Right Thing, Menace II Society, Poetic Justice, New Jack City, Dead Presidents, et surtout Boyz N The Hood.
Le personnage principal, Ashtray, a un père qui est plus jeune que lui et tombe amoureux d’une femme, Daishiki, qui a sept enfants avec sept pères différents.
Fear And Loathing In Las Vegas (1998)
Réalisateur : Terry Gilliam
Avec : Johnny Depp, Benicio del Toro
La phrase la plus défoncée : « Nous avions deux sacs d’herbe, 75 boulettes de mescaline, cinq feuilles d’acide pour buvard, une salière à moitié pleine de cocaïne, et toute une galaxie d’amphétamines, d’amphétamines, de crieurs et de rieurs multicolores. Et aussi, un quart de tequila, un quart de rhum, une caisse de bière, une pinte d’éther brut, et deux douzaines d’amyls. Non pas que nous ayons eu besoin de tout cela pour le voyage, mais une fois que vous êtes enfermé dans une collection de drogues sérieuse, la tendance est de la pousser aussi loin que possible. »
Un classique plus connu sous le nom de « Las Vegas parano » dans sa version VF.
Même si vous êtes plus enclin à fumer de l’herbe verte qu’à inhaler de l’éther, l’aventure épique de Hunter S. Thompson sur la folie induite par la drogue est un pur plaisir pour les yeux du stoner mais pas que.
Lancez-le et souvenez-vous de l’époque où le terme « gonzo » signifiait autre chose qu’un genre de pornographie.
PCU (1994)
Directeur : Hart Bochner
Avec : Jeremy Piven, Chris Young, David Spade, Megan Ward, Sarah Trigger, Jessica Walter
Réplique la plus stupéfiante : « Can you blow me where the pampers is ? »
Une bande d’étudiants fêtards, dirigée par Jeremy Piven, s’attaque aux maux du politiquement correct à l’université de Port Chester et tente d’aider les féministes purs et durs, les écolos, les cocos et tous les autres sur le campus à se calmer et à s’amuser.
C’est tout ce que vous aimeriez faire dans votre bureau si les RH n’étaient pas déjà sur votre dos.
Pineapple Express (2008)
Directeur : David Gordon Green
Avec : Seth Rogen, James Franco, Gary Cole, Rosie Perez, Danny McBride
Stonedest Line : « C’est comme si cette merde Blue Oyster rencontrait cette Afghan Kush que j’ai et qu’ils avaient un bébé. Et puis, pendant ce temps, cette folle Northern Light que j’avais et la Super Red Espresso Snowflake se rencontraient et avaient un bébé. Et par miracle, ces deux bébés se sont rencontrés et ont baisé – c’est la merde qu’ils ont mise au monde. »
Un huissier de justice désabusé, Dale (Seth Rogen), devient ami à contrecœur avec son dealer d’herbe, Saul (James Franco), lorsqu’ils sont témoins d’un meurtre commis par le fournisseur de Saul.
Bien sûr, en bons fumeurs qu’ils sont, ils se font bêtement repérer en oubliant un joint de la variété méga rare de cannabis connue sous le nom de Pineapple Express sur la scène du crime. Il y a des ninjas, Rosie Perez, une Daewoo Lanos, Craig Robinson, et Danny McBride, et vous salivez tout le temps parce que vous n’aurez jamais l’occasion de fumer quelque chose qui puisse être assimilé au « vagin de Dieu ».
Ce film a une saveur toute particulière pour moi. Lors de mon premier voyage en Californie quelques années après la sortie du film, je fût acceuilli par des locaux avec précisémment cette variété. Un souvenir mémorable malgré la puissance de cette variété !
The Big Lebowski (1998)
Réalisateurs : Joel et Ethan Coen
Avec : Jeff Bridges, John Goodman, Julianne Moore, Steve Buscemi, David Huddleston, John Turturro.
Réplique la plus stupéfiante : « Je suis le Dude. C’est comme ça que vous m’appelez. Vous savez, ça ou, euh, His Dudeness, ou euh, Duder, ou El Duderino si vous n’aimez pas la brièveté. »
On sort des films confidentiels avec un nouvel opus des frères Cohen qui nous propose une version de Jeff Bridges très, très, trèèèèès décontractée.
On retrouve ce dernier en hippie vieillissant, passant ses journées à fumer des joints, à boire des Russes blancs (cocktail aussi appelé White Russian ayant inspiré la variété éponyme) et à jouer au bowling. Le tout sans apparemment occuper un quelconque emploi.
C’est une vie de rêve – jusqu’à ce que des voyous s’introduisent dans sa maison et pissent sur son tapis.
Résumé comme cela, l’intrigue semble quelquonque mais le film fait parti de mon top ! A consommer sans modération 🙂
Mallrats (1995)
Directeur : Kevin Smith
Avec : Shannen Doherty, Jeremy London, Jason Lee, Claire Forlani, Ben Affleck, Joey Lauren Adams, Renee Humphrey, Jason Mewes, Ethan Suplee, Kevin Smith, Priscilla Barnes, Michael Rooker
Réplique la plus stupéfiante : « Ce dont vous avez besoin, c’est d’un gros blunt, et je vous garantis que vous verrez un voilier, un océan, et peut-être même quelques-unes de ces sirènes à gros seins qui font des trucs de lesbiennes ».
Deux amis délaissés, ringards, amateurs de comics et de Sega, se font larguer par leurs copines infiniment plus sexy (jouées par une Shannen Doherty de la série TV Beverly Hills et une Claire Forlani) le même jour.
Ils vont alors chercher du réconfort dans le centre commercial du coin. Oui, mais pour les adeptes de l’herbe, Jay et Silent Bob, Stan Lee, le lapin de Pâques et un poster 3D de Magic Eye font également des apparitions.
Un film de stoner mais aussi de geeks inspirés des US.
Harold & Kumar Go To White Castle (2004)
Film que l’on retrouve également sous le nom de Harold et Kumar chassent le burger en version VF.
Directeur : Danny Leiner
Avec : John Cho, Kal Penn, Paula Garcés, Neil Patrick Harris, Anthony Anderson, Fred Willard, Boyd Banks
Réplique la plus stupéfiante : « Vous auriez peut-être voulu rester loin de notre sauce spéciale ce soir. Moi et Pookie, nous avons ajouté un ingrédient secret. Je vais vous donner un indice. C’est du sperme. »
Quand on est dans l’entre-deux fin d’études et pré-carrière, il n’y a rien de mieux un vendredi soir que de se défoncer et d’aller manger un sac de sandwiches. C’est en tout cas ce que notre duo loufoque se disent.
À moins, bien sûr, de tomber sur un Neil Patrick Harris en très grande forme, de se faire attaquer par des ratons laveurs et de finir dans une prison du New Jersey.
Ça vous donnera envie de devenir médecin.
Un de mes préférés de cette liste !
Dazed And Confused (1993)
Réalisateur : Richard Linklater
Avec : Matthew McConaughey, Jason London, Ben Affleck, Wiley Wiggins, Parker Posey, Adam Goldberg, Anthony Rapp, Rory Cochrane, Joey Lauren Adams, Marissa Ribisi, Cole Hauser,
Stonedest Line : « Plus tu vieillis, plus ils vont essayer de te faire suivre des règles. Tu dois juste continuer à vivre, mec. L-I-V-I-N. »
Une comédie classique, un teenage movie américain classique, et très certainement un film de stoner classique. Le dernier jour d’école en 1976 (en Californie) est synonyme de bizutage, de filles sexy, de consommation de bières et de beaucoup, beaucoup de consommation d’herbe.
Parfois, on oublie qu’on a été diplômé.
Scary Movie (2000)
Directeur : Keenen Ivory Wayans
Avec : Jon Abrahams, Carmen Electra, Shannon Elizabeth, Anna Faris, Kurt Fuller, Regina Hall, Lochlyn Munro, Cheri Oteri, Dave Sheridan, Marlon Wayans, Shawn Wayans
Réplique la plus défoncée : « Cindy, ils m’ont tiré dans les poumons. Tu veux essayer cette merde ? »
Avant que les Wayan ne soient complètement déconnectés de la comédie, ils ont fait des films géniaux comme Scary Movie. Des demoiselles en détresse, des scènes de combat à la Matrix, des parodies à gogo et le Shorty, tête de cheeba débile de Marlon, tout cela contribue à une victoire. Mais de manière générale, nous ne tolérons pas que vous fassiez passer les frères (Wayans) avant les filles.
Up In Smoke (1978)
Directeur : Lou Adler
Avec : Cheech Marin, Tommy Chong, Strother Martin, Edie Adams, Stacy Keach
Réplique la plus stupéfiante : « Tu veux dire qu’on fume de la merde de chien, mec ? ».
Le premier film classique de Cheech et Chong sur un couple de tokers et leurs mésaventures avec les flics et les crottes de chien est comme un grand bol d’herbe sans tige et sans fond.
Up In Smoke a forcément un peu vieilli au niveau des gags mais c’est la mère de toutes les comédies de stoner qui sont arrivées après.
A regarder ne serait-ce qu’une fois pour la culture.
Conclusion
Et voilà ! Pas moins de 25 films cultes pour décompresser et égayer vos soirées, seuls ou entre amis.
Les films présentés dans cette sélection ne font pas toujours dans la dentelle, mais est-ce ce qu’on leur demande ?
Dites-nous dans les commentaires vos films préférés, qu’ils soient dans la liste ou non. Ce sera l’occasion de la compléter et pourquoi établir le record de la liste la plus longue des films sur le Cannabis 🙂
Bon film !
3 réponses sur « Stoner movie : le top des films sur le cannabis »
The Big Lebowsky est Le classique ! Film pas vraiment porté sur le cannabis mais dont le protagoniste principal est un fervent consommateur.
La bande originale du film lui donne une super ambiance, en plus des dialogues finement ciselés des frères Cohen.
Plus récemment, j’ai bien apprécié la série des Harold et Kumar, sérié assez peu connue mais qui permet de passer une bonne soirée décontractée !
Belle sélection de films ! J’adore les anciens films comme les Cheech and Chong et Fast Times at Richmond high pour m’inspirer de l’univers de l’époque et choisir ainsi des éléments de décoration dans mes projets de rénovation.
En plus de passer un bon moment devant ces films bien sur !
Bonjour,
Je tenais à dire que votre liste de films sur le cannabis est absolument géniale ! Elle regroupe vraiment les meilleurs films du genre, avec des choix variés et intéressants. J’apprécie également les descriptions détaillées et les évaluations que vous proposez. C’est une ressource précieuse pour tous les amateurs de cinéma et de cannabis. Merci pour votre excellent travail !
CinemaHDV2